Premier Noël au chaud : verdict : au top !
Cette année, comme j’ai été très sage, le père noël guyanais (il se déplace en pirogue et est vêtu uniquement d'un short et d'une paire de tong!) a décidé de m’offrir un séjour de 2 jours en plein milieu de la forêt, au camp cariacou (cariacou = la plus petite biche que l’on trouve en Guyane).
C’est un camp où l’on va uniquement en groupe, 15 personnes maximum. Il se trouve sur un affluent du fleuve Kourou, à une heure de pirogue d’un débarcadère, lui-même paumé au bout d’une route. Je suis partie seule, j’avais envie de sortir de la ville et d’aller dans un endroit ressourçant. J’ai eu de la chance car nous n’étions pas nombreux et les autres personnes étaient toutes très sympas. Ils vivent tous ici depuis longtemps et une fois de plus, je me suis régalée à les entendre me raconter leurs périples en Guyane, à travers jungle et fleuve.
Le guide, Louis, un amérindien du fleuve, 45 ans, mais sans toutes ses dents, nous attend au dégrade (c’est ainsi que l’on nomme les débarcadères), tout le monde grimpe dans la pirogue et direction le paradis.
Le camp est magnifique, d’un calme absolu où les seuls bruits sont ceux de la nature. Ainsi, j’ai pu dormir aux chants des singes hurleurs, des grenouilles, de multiples oiseaux nocturnes.
il est composé de différents carbets : chambres
Salle à manger :
Cuisine : tout est cuit au feu de bois car il n'y a pas l'electricité sur le camp
Salon du soir, où boire du rhum et se laisser aller
sanitaires avec douche à ciel ouvert
Petit bassin pour faire trempette
Vues globales
Au programme : balades en foret, canoé, baignade, initiation à la faune et flore, nocturne et diurne, tir à l'arc, pêche.. bref, la vie simplement.
Louis connait la forêt et les fleuves comme sa poche et nous a fait partager son savoir. Il marche pieds nus, dans la forêt grouillant de bêtes, d’épines, et défriche un chemin à la machette comme personne. Il a été guide dans de multiples endroits en guyane et en connait donc un rayon. Il nous appris à faire de nombreuses choses avec les feuilles de palmiers, type sac à dos, objets de décos, vanneries. J’ai aussi appris comment récolter les cœurs de palmiers, comment les préparer et nous avons pu les déguster à l'apéro !
Entre deux excursions, j’ai pu apprécier la fraicheur de l’eau de la rivière, j'ai appris à tirer à l'arc, et me suis laissée bercer par mon meilleur ami le hamac pour de petits moments introspectifs, bilan de fin d'année!! enfin surtout pour me reposer..
Le rythme du séjour était évidemment ponctué d'apéros Ti-punch midi et soir, accoudés au bar,
les fabuleux repas et bien entendu, le rhum vieux, servi dans le coin salon du camp, après une promenade en pirogue nocturne.
Le cuisinier nous a préparés des mets Saramacas (Surinam), tous aussi délicieux les uns que les autres. A chaque repas, c’était un véritable festin, minimum 8 plats, moi qui n’avais pas encore assez mangé en ces périodes de fêtes, j’ai été servie ! Nous prenons nos repas tous ensemble sous la grande salle à manger et une fois de plus, c'est l'occasion de bien rigoler, de rencontrer de nouvelles personnes et de récuperer les meilleurs adresses pour mes prochains visiteurs!!
Le cuisinier nous a préparés des mets Saramacas (Surinam), tous aussi délicieux les uns que les autres. A chaque repas, c’était un véritable festin, minimum 8 plats, moi qui n’avais pas encore assez mangé en ces périodes de fêtes, j’ai été servie ! Nous prenons nos repas tous ensemble sous la grande salle à manger et une fois de plus, c'est l'occasion de bien rigoler, de rencontrer de nouvelles personnes et de récuperer les meilleurs adresses pour mes prochains visiteurs!!
Après une bonne journée de découverte, un bon dîner et quelques rhums, j'ai pu aller dormir sereinement dans mon hamac. Le but étant de boire le plus de rhum possible afin de ne pas entendre les ronfleurs.
Le soir, comme il n'y a pas d'éléctricité, c'est éclairage à la bougie et aux lampes à huile. Cela donne un caractère magique et atemporel, à ce lieu déjà merveilleux.
Pour arriver jusqu'au camp, il nous a fallut parcourir un bout du fleuve Kourou. J'adore les déplacements en pirogue, je me laisse porter par les fleuves, toujours très calmes, de vrais mers d'huile. C'est aussi toujours l'occasion de croiser quelques caïmans, serpents et autres bestioles symphatiques. Les guides ont toujours l'oeil très avisé car de très loin, ils arrivent à reperer toutes sortes de curiosités à nous faire découvrir.
Arrivée au camp :
Je reviens de ce WE au vert ravie et reposée, malgré les courtes nuits qu'impose de dormir en forêt.
C'est fou comme cet endroit fabuleux m'a permis de me déconnecter totalement de tout, j'ai eu le sentiment que le temps s'était arrêté et d'être partie 15 jours!
Je vous souhaite à tous une très belle nouvelle année. moi, en 2011 : je bronze!
je vous embrasse fort
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