samedi 16 juillet 2011

Paramaribo, Surinam

Bonjour à tous,
Voilà un bon moment que je n'ai rien raconté et pourtant ce n'est pas faute d'avoir découvert d'autre contrées lointaines..

 


Balade en pirogue : au programme : dauphins, coucher de soleil et apéro!!
Lorène, Rox et Justine (ma future coloc)



 











 
Palais présidentiel


 
Grosse meringue.. Ha non pardon, temple Hindou




Florence, Rox et Lorène




Mosquée de Parbo






Notre Guest House


 




Cathédrale de Paramaribo, construite tout en bois
 







Rues










 Marché couvert






Fort Zeelandia












Aller à Paramaribo est déjà presque une épopée en soi : il faut aller jusqu'à st Laurent du Maroni (Guyane) en voiture, trouver une endroit où laisser son véhicule 4 jours sans se le faire dépouiller. Ensuite, il faut traverser le Maroni, nous avons choisi l'option pirogue, plus pratique, plus rapide et moins dangereux que la nage..
Arrivés à Albina (face à St Laurent, côté Surinam), perdre 1h30 à la douane.
Enfin, trouver un taxi co qui, de vive allure, slalomant sur la piste trouée, et reggae à fond, nous conduira à Paramaribo!
Bref, une fois arrivés là-bas, nous étions content de nous installer dans notre trop mignonne guest house.

Pendant 4 jours, j'ai parcouru la ville, arpenté marché, musée, fort, lieux de cultes, tout cela entrecoupé d'un bon repas surinamais arrosé de la fameuse « Parbo », bière locale.

Paramaribo est une ville très agréable, jolie où les vieilles battisses coloniales, contrairement à Cayenne, sont assez bien entretenues. Ce qui est le plus frappant c'est d'apercevoir au détour d'une rue : une mosquée d'un côté, un temple hindou de l'autre. Puis parfois, en face d'une mosquée, une synagogue. C'est assez chouette cette diversité et tout le monde semble vivre cela parfaitement bien.


Paramaribo est construite le long de la Surinam River, où l'on peut se balader, flâner, boire un jus, c'est super agréable. C'est une petite ville mais assez étalée et très diversifiée. Construite par les hollandais, elle est passé aux mains des esclaves noirs, enfuis des plantations. D'autres ont fui à travers la foret et se sont installés le long du Maroni en Guyane. De ce fait, tout comme la Guyane, le Surinam et très riche culturellement et socialement. Tu peux avoir 10 personnes autour de toi et tout le monde vient d'un endroit différent, c'est surprenant.
La dimanche matin il y a des petits marchés de partout : indonésien, chinois, marché aux puces.
Les gens sont super accueillants, rien n'est un problème : quand tu crois que peut-être t'as un ennui, et bien en fait ça n'en est pas un. Super arrangeants, curieux, bref, un réel plaisir.
De l'ancienne colonie hollandaise, Parbo a hérité des vélos. Je n'ai pu résister à l'envie d'en faire : vrai vélo hollandais, confort et pratique, tellement agréable pour visiter une ville. Cheveux aux vents, parées de nos plus belles lunettes de soleil, nous avons fait nous stars à travers la ville!! en roulant à gauche, pas évident, surtout dans les ronds-points! Mais nous avons survécu..

Cela m'a fait du bien de sortir un peu de la foret et de retrouver la bonne odeur des pots d'échappements, le bruit sourd et grondant des bus qui ne coupent jamais leur moteur, la cohue au marché et le harcèlement des piroguiers qui veulent absolument que tu montes avec eux!!

Ces 4 jours ont été vraiment très dépaysant. Même si partir en Guyane était déjà un voyage en soi, le fait de parler une autre langue, de payer dans une autre monnaie, de découvrir d'autres codes sociaux et culturels donnent vraiment tout son sens au voyage.
Et puis voyager avec ses copains c'est chouette! Et ça change du traditionnel balade-foret-hamac! Même si j'adore la foret, la nature, tout ça, se balader dans une jolie ville et pouvoir admirer l'architecture est quand même une de mes passe-temps favoris..