mardi 6 septembre 2011

quelques photos de Cayenne, ma maison et autres..

Ma plage. ma maison est celle au milieu de la photo, la plus à droite. on voit même ma fenêtre!






Ma maison de face, avec ma superbe voiture

Ma terrasse, dans un sens, puis dans l'autre






Cayenne








Bonne rentrée!

 

dimanche 4 septembre 2011

Tour en avion, attention, personnes aux troubles cardiaques s'abstenir!

La semaine dernière, profitant de la présence de Laure, je nous ai embarquées à bord d'un mini avion 4 places histoire de prendre un peu l'air..
J'ai un ami qui prend des cours de pilotage, il nous a fait montées lors d'un de ses cours, avec son prof.
Nous montons dans l'avion, casque et micro en place, ceinture attachée et nous nous envolons en direction de l'île de Cayenne, les marais de Kaw et Cacao.
C'est superbe, il fait un temps magnifique, peu de vent, soleil de fin de journée, autant de conditions idéales pour que la croisière se passe bien.
C'est chouette d'avoir une vue de hauteur, ça aide à se repérer et c'est toujours joli de découvrir de haut ce que nous voyons de notre hauteur en général.
J'arrive même à voir ma maison sur la plage.

Après un bon tour au-dessus de l'ile de cayenne où nous avons pu voir les différents monts et sentiers, le centre de Cayenne, les plages, les pilotes nous suggèrent de ne rien laisser à nos pieds et de tenir tout ce qui pourrait circuler librement dans l'avion.

Jusqu'ici tout va bien..

Ce que mon ami ne m'avait pas dit, c'est que lors de ses cours, il s'entraine également à quelques exercices : au programme, ressentir dans son corps les variations de poids, induites par les rotations ou les chutes de l'avion.
Me voilà donc, pendant quelques minutes qui m'ont paru une éternité, passer de 2 fois mon poids à la moitié de celui-ci. Au programme, virage à 60°, chute de l'avion où l'apesanteur est présente dans celui-ci pendant quelques secondes, les vraies montagnes russes.
N'étant pas forcément adepte des sensations fortes comme celle-ci, les pilotes ont échappé de peu au vomito sur leur jolies chemises..
Je me sentais pâlir de secondes en secondes, c'était terrible.
Toutefois, c'était une super expérience et je suis ravie d'avoir pu le faire. Si on m'avait prévenue avant, je crois que j'aurais trop appréhendé. Prise sur le fait, n'ayant pas le choix, j'ai pu découvrir quelques bribes de voltige.

La suite de la balade a été plus calme mais j'ai eu du mal à me remettre de mes émotions. J'étais contente d'atterrir et de poser mes pieds sur la terre ferme.

Ce qui est drôle c'est qu'à l'aéroport de Cayenne, il n'y a qu'une seule piste d'atterrissage et de décollage.
Pour clore ce magnifique spectacle, nous avions l'avion quotidien Cayenne-Paris, gros airbus, qui nous attendait gentillement, au bout de la piste, pour pouvoir décoller. Ironique..




Laure et Moi, avant le départ, sourir aux lèvres, sans savoir ce qui nous attendait


Vu sur Cayenne centre





Embouchure du fleuve Cayenne et plage de Montabo 


 Ma plage, Rémire-montjoly


Plage des brésiliens, embouchure du Mahury à gauche









Cacao et ses cultures



Nos pilotes

Contente d'arriver!

Savane roche virginie, carbet bache


Dernier trip en forêt et pas des moindres : Savane roche.
Il s'agit d'un inselberg surplombant la foret. Les inselbergs sont des reliefs granitiques aux pentes abruptes, souvent à quelques centaines de mètres d'altitude, ce qui permet au randonneur d'avoir une vue merveilleuse sur la canopée. La densité de la jungle empêche souvent les panoramas à 360°, il n'est pas rare de se sentir un peu étouffé, emprisonné dans la foret c'est pourquoi prendre un peu de hauteur et la dominer n'est pas désagréable.

Je suis partie avec des amis, sac sur le dos, remplis de quoi nous abreuver et nous nourrir le soir. La beauté du spectacle résidant dans l'installation d'1 bivouac là-haut, entre voûte céleste et foret afin de jouir d'un des plus beaux couchers de soleil au monde. Munis de nos indispensables hamac, grille de barbecue, coupe-coupe et rhum, nous pouvions partir tranquilles, tels de grands aventuriers.

L'heure de montée pour accéder à l'inselberg est très belle, traversant des criques sur des troncs d'arbres, nous avons mis notre équilibre à l'épreuve! La montée s'arrête, nous continuons de marcher en nous demandant quand nous étions arrivés. Puis d'un coup, la forêt s'ouvre, modestement, en laissant apercevoir le début d'une roche; quelque peu déçus de la maigre présence des roches, nous poursuivons la route et là, majestueusement, la forêt nous offre un des plus surprenants spectacles qui soit : des inselbergs escarpés recouverts de plantes, à perte de vue..
Nous montons jusqu'en haut, le soleil descend peu à peu, bientôt l'heure fatidique!
Nous profitons des derniers rayons de soleil pour accrocher nos hamacs et rechercher du bois pour le barbecue. Une fois ces missions accomplis, c'est installés sur nos rochers, un verre à la main bien mérité, que nous profitons au maximum de l'instant magique du soleil disparaissant derrière la canopée.
Peu à peu la lumière baisse, nous sortons frontales et bougies et passons une excellente soirée à rire, discuter et contempler le ciel que nous avons l'impression de pouvoir toucher.

La nuit avance et la forêt se charge d'une éspèce de brume d'humidité qui saccroche à la cime des arbres, c'est somptueux.
C'est magnifique et je peine à aller me coucher tellement le spectacle est merveilleux .
Toutefois, je trouve le sommeil quelques minutes avant le lever su soleil, ne pouvant plus tenir, enivrée de sensations, d'émotions (et une tout petit peu d'alcool, j'avoue!)

Le lendemain, c'est sous la pluie que nous plions bagages, tentant de ne pas glisser sur les rochers pentus.

Ce fut un WE magique, dépaysant et déconnectant de la réalité.